Les images “iconiques” du 11 janvier, un monument involontaire?

Quoi de plus normal: à séquence historique, l’iconographie correspondante. Mais est-ce bien comme ça que ça se passe? Comment se construit l’historicité d’une image? Pour le vérifier, chercher la réponse dans les photos ne suffit pas. C’est en changeant légèrement d’angle, et en prenant le commentaire pour objet, que l’on peut apercevoir les mécanismes qui font de l’image un monument.

Le commentaire d’images est un genre rare dans les médias contemporains. Il est par exemple mobilisé pour dénoncer une manipulation ou une erreur iconographique, pour discuter la représentation de la violence, ou pour saluer les prix de photographie1. Le commentaire d’images iconiques constitue un sous-genre de plus en plus apprécié, mais ses occurrences restent peu nombreuses, en raison du petit nombre d’événements susceptibles d’accéder à l’anoblissement de l’histoire.

Les suites de l’attentat du journal satirique Charlie-Hebdo ont suscité plusieurs articles consacrés exclusivement au commentaire iconographique, dont le principaux sont rédigés par Fanny Arlandis pour Slate.fr, Pauline Croquet et Gabriel Coutagne pour Le Monde et Cyril Bonnet pour L’Observateur. Ces divers papiers ou leurs variantes se focalisent sur deux photographies semblables, la première de Stéphane Mahé, de jour (ci-dessus), la seconde de Martin Argyroglo, de nuit (ci-dessous), réalisées le dimanche 11 janvier dans le cadre de la marche citoyenne contre le terrorisme, contre-plongée sur une foule agglutinée sur le monument de Jules Dalou, le Triomphe de la République, place de la Nation.

Récurrence et référence

Autour de ces deux images, les commentaires mobilisent peu d’outils d’analyse formels (à l’exception de l’article de Cyril Bonnet, sur lequel on reviendra). Les principaux éléments d’enquête sont le recueil du témoignage des auteurs, des tweets, et le cas échéant un avis d’expert (par exemple Bernard Darras, professeur à Paris 1 pour 20 Minutes). Sur cette base, les deux arguments principaux qui permettent d’établir le caractère exceptionnel des images est d’abord leur récurrence (les photos ont été rediffusées sur les réseaux sociaux ou choisies comme Une par plusieurs organes de presse), ensuite la convocation d’un référent pictural (La Liberté guidant le peuple de Delacroix pour Mahé et Argyroglo, plus une référence au Radeau de la méduse de Géricault pour Argyroglo).

Tous ces éléments font partie du répertoire classique de l’analyse des images iconiques. La récurrence est un outil objectif qui sert à identifier les candidats à l’iconisation par la sélection multiple (ou accessoirement la production multiple: Slate et Le Monde notent que d’autres photographes, comme Corentin Fohlen, ont réalisé des images similaires). Elle atteste simultanément de propriétés d’exception, reconnues par les professionnels ou par les internautes (qui peuvent le cas échéant être éditeurs ou journalistes, mais qui sont mobilisés comme des représentants anonymes de la conscience collective).

Le cas Charlie modernise ce schéma en montrant que le travail de signalement des réseaux sociaux se déplace de l’aval de la réception à l’amont de la sélection éditoriale. La photo de Mahé (publiée lundi) a été remarquée et viralisée dès le dimanche soir, celle d’Argyroglo (publiée le mercredi) dès lundi. Le web devient donc, pour la première fois en France, prescripteur d’images à vocation iconique.

Une lecture symbolique

Quoique tout aussi usuel, l’argument de la référence plastique est plus délicat à manipuler, car le rapprochement s’effectue au moins autant sur des critères formels que sur des critères événementiels. Il n’est bien sûr pas anodin que La Liberté guidant le peuple ou Le Radeau de la méduse soient à peu près les seuls exemples de peinture d’histoire du XIXe siècle connus du grand public (ou des journalistes), multidiffusés sous des formes diverses.

Si l’on compare quelques-unes des images qui ont été associées par le commentaire à l’œuvre de Delacroix, on constate qu’elles sont assez différentes entre elles, ce qui signifie que les éléments formels justifiant l’association se réduisent à quelques motifs élémentaires: la foule, le drapeau, le surplomb, le geste de brandir un objet… La manifestation du 11 janvier ayant fait sauter le critère du personnage féminin2, un corpus extrêmement large d’images de manifestation peut correspondre à ces réquisits, qui ne sont donc pas suffisants.

Ajoutons qu’un grand nombre de photographies de mobilisations parisiennes montrent le Triomphe de la République, étape prisée des manifestants comme des photographes. Cependant, peu d’entre elles ont accédé à l’exposition privilégiée de la couverture d’un périodique important (Fanny Arlandis repère une photo très similaire de Guillaume Herbaut, publiée en avril 2002 par Libération à l’occasion de la marche anti-Le Pen).

L’association d’images diverses au même tableau de Delacroix est en réalité filtrée par la nature de l’événement, et plus encore par le souhait de manifester le caractère historique du fait d’actualité. La Liberté… fonctionne alors comme une matrice ou un prototype (alors que le tableau dépeint un épisode des Trois Glorieuses de 1830, il est souvent pris pour une représentation de la grande Révolution de 1789), qui fait hériter l’image destinataire de son pouvoir évocateur, à la manière d’une relique.

En d’autres termes, l’association d’une image d’actualité au tableau de Delacroix fonctionne comme un énoncé autoréalisateur qui inscrit la photographie dans la généalogie de l’imagerie des mobilisations républicaines, dont La Liberté… constitue la source originelle3. A travers les images, ce sont les événements qui sont mis en série (on peut remarquer que la référence au Radeau de la méduse, qui illustre un fait divers tragique, n’est pas développée). A la manière de la critique d’art, c’est par la comparaison érudite que s’élabore la qualification historique de l’actualité.

Contrairement à ce que laisse penser la multiplication de critères formels, qui semblent appelés naturellement par l’exercice du commentaire iconographique, la lecture de l’image est plus symbolique qu’esthétique. Sa nature allégorique apparaît de façon particulièrement nette avec les photos du 11 janvier, qui combinent représentation de la République, sous la forme de la Marianne de Dalou, drapeau français et crayon géant, accessoire figurant le dessin de presse. L’effet recherché est bien celui d’une accumulation de symboles, destinés à faire écho aux messages rassurants de la manifestation, signe d’une France courageuse et unie, défendant les valeurs de la démocratie et de la liberté de la presse face au terrorisme.

Dans cet ensemble, l’article de Cyril Bonnet représente une exception notable. Consacré à l’exégèse de la couverture de L’Observateur du 14 janvier, il fournit un cas encore rare – mais peut-être appelé à se développer – de commentaire réflexif d’un choix éditorial. Il se distingue également par le développement d’analyses à caractère formel, comme le recours à la “planche contact” des vues permettant de mieux comprendre la démarche du photographe, ou encore à l’interprétation de la composition par le nombre d’or, ou suite de Fibonacci, qui expliquerait à elle seule «l’effet si spectaculaire de l’image».

Cette lecture folklorique se voit coiffée d’un bonnet d’âne par Alain Korkos, chroniqueur à Arrêt sur images, qui explique à juste titre que la «Spirale d’or pouvant être posée sur à peu près tout et n’importe quoi, et pourquoi pas sur une photo de chaton» n’explique strictement rien. Elle renvoie plutôt à la tradition de mathématisation de la composition, vieille lubie de l’herméneutique, qui tente de déceler d’improbables harmonies. Il suffit de faire remarquer que, selon cette approche, les plus belles images au monde seraient les photos de coquillages ou d’escaliers en spirale, pour comprendre que l’organisation formelle d’une image n’offre qu’une clé de compréhension très partielle.

Une image involontaire?

Il est en revanche significatif d’associer à une photo à vocation iconique une explication qui tente de naturaliser ses effets. L’article de Cyril Bonnet mobilise de la même façon l’avis de l’auteur de la photographie pour faire valoir son caractère spontané ou involontaire: «Après la prise de vue, le photographe, à mille lieues de se douter que l’une de ces images va faire le tour de la planète, ne consulte pas immédiatement ses fichiers sur l’écran de son appareil. Mieux: il rentre chez lui… et boit un verre avec des amis. À minuit passé, Martin Argyroglo envoie une photo sur Twitter, “pour participer”. “J’ai posté celle-là sans me poser la question de savoir si c’était la meilleure de la série, ni même avoir l’intention de la vendre”.»

Vieux motif photographique, la mythologie de l’image involontaire confère au cliché un caractère de message autonome, effet des forces du destin. Celle-ci prend évidemment un relief tout particulier dans le cas d’associations avec des référents historiques, qui paraissent d’autant plus extraordinaires. La magie de la rencontre des images n’est pourtant que le résultat de comparaisons stéréotypées (on pourrait effectuer d’autres rapprochements plus pertinents d’un point de vue iconographique, mais sans valeur d’un point de vue médiatique).

Malgré l’abondance des informations, on peut noter plusieurs omissions de taille dans les commentaires de presse. Alors que l’avis du photographe paraît un élément naturel de l’exégèse de l’image, il faut bien admettre que son interprétation compte peu dans un processus essentiellement constitué par la réception. Que la sélection soit le fait des internautes ou des éditeurs, c’est en réalité leur perception qui se superpose à celle de l’auteur. On peut donc à bon droit s’étonner que l’acteur central de la distinction de l’image, celui qui la retient pour figurer en couverture (il peut s’agir du directeur artistique, ou encore d’une décision collégiale de la direction de rédaction), ne soit jamais sollicité, ni même désigné.

Cette omission de la décision éditoriale contribue elle aussi à naturaliser le processus, en faisant comme si le choix d’image relevait d’une fortune heureuse ou de l’harmonie préétablie. Il y avait pourtant d’autres choix possibles. C’est là encore un point que les commentaires ne précisent pas. En France, seuls Le Monde et L’Observateur ont retenu les fameuses photos en Une. Celle de Mahé a en outre été choisie par une douzaine de quotidiens à vocation internationale (pour lesquels on peut penser que la visibilité du drapeau bleu-blanc-rouge, qui permet d’identifier immédiatement la provenance de l’image, joue un rôle non négligeable). Elle a également été reproduite sur une bâche de 13 m sur 8 sur la façade du Centre Pompidou. Mais en France comme à l’étranger, ce sont plutôt les images de foule qui caractérisent le compte rendu du 11 janvier.

Non moins spectaculaires, ces photos ne permettent pas de développer l’association avec les référents picturaux classiques, qui ouvre à la consécration historique. Contrairement à la circulation spontanée des images suggérée par certains commentaires, on aperçoit bien le caractère délibéré des choix du Monde et de L’Observateur – qui ne sont pas par hasard les organes les plus proches de la sensibilité gouvernementale. A propos de la journée du 11 janvier, le premier ministre Manuel Valls, s’exprimant devant l’Assemblée nationale, estimait que «le peuple Français, une fois encore, a été à la hauteur de son histoire». Retenir des images qui ravivent le pompiérisme de la IIIe République, en recourant à la langue des symboles, offrait une monumentalisation conforme à l’orthodoxie institutionnelle.

Au final, seule Fanny Arlandis aura tenté de relativiser la valeur iconique des photographies: «Ni la valeur symbolique d’une image, ni sa ressemblance avec un tableau ne sont suffisantes pour en faire des icônes». Cette précaution bienvenue4 semble une exception au sein du genre – car le rôle du commentaire n’est pas de douter, mais de consacrer les images du culte républicain, celles «que les internautes aimeraient voir dans les livres d’histoire» (Le Monde). A condition bien sûr qu’on ait de l’histoire une vision aussi figée, kitsch et surannée que les allégories du XIXe siècle.

  1. Je ne compte pas les relevés d’usages viraux, qui ne proposent aucune analyse, mais seulement des compilations. []
  2. A moins de considérer que la Marianne est la statue de Dalou, mais l’article du Monde indique que: «la personne incarnant Marianne est, cette fois-ci, un homme…» []
  3. « La composition de l’image, quant à elle, fait naturellement penser aux grandes icônes représentant des mouvements populaires, des célèbres tableaux romantiques du XIXe siècle, comme l’ont signalé les internautes, jusqu’aux images plus récentes des révolutions arabes de 2011, en passant par le cliché symbole d’une étudiante dans le Quartier Latin, en mai 1968, publiée par Paris-Match« , Le Monde. []
  4. Qui se souvient de la photo de Joël Saget de la manifestation du 14 octobre 2010, comparée à l’époque à la Liberté guidant le peuple? La qualité d’une icône proprement dite ne se vérifiera qu’à partir d’un effet de remobilisation. []

22 réflexions au sujet de « Les images “iconiques” du 11 janvier, un monument involontaire? »

  1. Je suis frappé par ces deux ‘images reliques » parce que contrairement à d’habitude, on a le sentiment que les personnes photographiées se sont mises en scène pour les photographes. Dans les photos primées par le World Presse Photo contest, machine à distinguer les « images reliques », c’est le photographe qui va chercher dans la situation dont il rend compte, consciemment ou non, l’image relique. Ici, on a l’impression que les personnages ont pris la pose pour les photographes.

    « On peut donc à bon droit s’étonner que l’acteur central de la distinction de l’image, celui qui la retient pour figurer en couverture (il peut s’agir du directeur artistique, ou encore d’une décision collégiale de la direction de rédaction), ne soit jamais sollicité, ni même désigné. »
    Est-ce qu’ici cet acteur central central ,ne le serait pas moins que d’habitude dans la mesure où les réseaux sociaux ont imposés ces images? La question devenant alors pourquoi certains acteurs ont fait un choix différent?

  2. @Thierry: Intéressante remarque. On sait en effet que le personnage au crayon géant a passé plusieurs heures sur la statue, faisant le bonheur des photographes. Cela dit, le principe même de la manifestation suppose l’exposition voire l’exhibition, et les photographes parlent très bien du jeu qui s’est établi depuis longtemps déjà entre eux et les manifestants…

    Le cas du 11 janvier renouvelle l’équation, en introduisant les internautes en amont de la sélection éditoriale. Toutefois, celle-ci n’en reste pas moins le critère majeur de la distinction de l’image, sans lequel sa consécration paraîtrait compromise. Je pense plutôt que l’omission du processus éditorial est un réflexe et un implicite journalistique des plus communs (on ne montre pas le dispositif), encore renforcé ici par la disponibilité du témoignage du photographe, qui vient occuper la place. Il aurait pourtant été intéressant d’entendre Serge Ricco (le directeur artistique de L’Observateur) s’exprimer sur cette couverture très chargée…

  3. Remarque à froid, vite faite (je devrais y revenir) : Ces deux articles sont bien pointilleux avec l’usage des images et bien peu avec la typographie…

  4. Dommage que vous n’ayez pas remis en parallèle l’image d’une autre manifestation de Libération du 30 avril 2002, prise sous le même angle dans votre précédent article (La défaite Charlie), j’avais trouvé le parallèle saisissant.

  5. @Toto: En effet, mais le recours à cette image dans La défaite Charlie (comme preuve complémentaire pour caractériser un certain type de mobilisation) cadrait moins bien avec la démonstration ci-dessus. Pour l’utiliser, j’aurais dû développer le point concernant la production récurrente… Disons en résumé que ce qu’illustre ce précédent, c’est que l’image de Stéphane Mahé est moins exceptionnelle qu’elle n’en a l’air, et que sa sélection au titre de Une du Monde tient autant à ses qualités graphiques qu’à l’importance accordée à la marche du 11 janvier.

  6. Ne peut-on conclure que dans ce genre de photos (lourdingues, ok) le photographe et ceux qui la choisissent, comme pour un dessin de presse, ne tentent de résumer un événement, tout en lui donnant un sens ?

  7. @Rémi Coignet: Ce que tu décris correspond à une tradition bien documentée de l’usage de la photographie dans la presse depuis les années 1930 (ce qu’on appelait alors le “pictorial journalism”, développé sous l’influence de la publicité). Je pense qu’on est ici dans un cas assez différent. C’est ce que montre notamment le rôle du commentaire et de la référence picturale, qui constituent des éléments narratifs externes, quoique tout à fait nécessaires. Même dans la conscience des acteurs, journalisme et histoire sont deux domaines différents: pour passer de l’image d’actualité à l’icône, il faut pas mal de conditions, dont un discours de consécration, et l’onction de l’art.

  8. Quoi de plus anormal… On est en pleine « Communication Visuelle ». Il suffirait que chacun (je sais, c’est impossible) sache que c’est différent du Journalisme. La re-production d’images « iconiques », en rappel culturel, historique, est bien faite, propre, et… semble-t-il avec les participants-acteurs, cultivés. De plus, bien comprise (voire commanditée, ça arrive très souvent à tous les Photographes) dans les milieux financiers professionnels.
    Bref, ce n’est pas grave en rapport des massacres, lâches et incompréhensibles.

  9. Sans doute peut on y lire une conjonction entre deux représentations complémentaires : une référence américaine, générique par sa chronologie – l’attentat terroriste étant symbolisé par le 11 septembre -; une référence française de la réaction : Delacroix. Il me semble que Salmon ai raison de souligner le caractère de « reconstitution » de ces images , leur besoin de se conformer à des références connues – ce qui est singulier, neuf ou irréductible est alors ramené au connu et au maîtrisé, et s’impose à un message contradictoire, l’oxymore. Le piège que vous évoquiez dans votre précédent billet joue doublement – dans l’action « terroriste » se conformant aux medias et se saisissant d’eux; de la réaction politique et compassionnelle qui ne trouve que des images stéréotypes pour s’exprimer. Si l’on en juge seulement par les images, il n’y aurait pas grand chose à attendre de nouveau (ou de critique) des réactions politiques à venir – sinon son auto-exposition permanente…

  10. je termine : ce patrimoine visuel transforme justement la République en patrimoine – c’est à dire en un principe révolu. Dont seules rendent compte des images-valeurs – valeurs et principe n »étant pas équivalents.

  11. C’est pas gratiné les commentaires que l’on peut lire sur ces images, de l’intellectualisme bien franchouillard.
    Non, ce photographe n’a pas étudié son image pour qu’elle correspondre à une vision, à une volonté politique, c’est bien mal connaitre la photographie de reportage, la photographie de l’instant, le seul « art » ou moyen d’expression réellement surréaliste écrivait Suzan Sontag dans « Sur la photographie ».
    D’ailleurs, ce photographe avait été primé l’année dernière au concours « Photographies de l’année » http://www.photographiesdelannee.com/finalistes/ et une visite à son site vous aurait évité de dire tout et n’importe quoi : http://www.corentinfohlen.com/

    Eh oui ! Rémi Coignet, le photographe cherche à résumer un événement en lui donnant un sens, c’est même ce qu’attend la presse de ce genre d’image, résumer sur une seule image, ce qui est très loin d’être évident. Maintenant lourdingues, faites mieux vous-même…
    Non, il n’y a pas reconstitution,c’est bien mal connaitre les conditions de ces prises de vues, il faut faire avec ce qui existe au moment où cela se produit, c’est tout sauf évident.

    Ceux qui pratiquent un exercice bien assis et sans contraintes sont bien ceux qui jugent a posteriori.

    P.-S. Cela commence à être énervant de voir que les règles de la typographie française sont ainsi ignorées dans la presse et même dans les milieux universitaires : devant un signe de ponctuation double, comme le point d’interrogation, il y a toujours un espace. L’abus de point d’interrogation dans les titres étant lui-même critiquable…

  12. Si vous faites aussi attention aux photos qu’au texte, on comprend mieux certaines de vos appréciations… Ce n’est pas la photo de Corentin Fohlen qui est publiée par l’Obs, mais celle de Martin Argyroglo. Je précise en ce qui me concerne que les commentaires insistent sur la dimension involontaire des prises de vue… Quoiqu’il en soit, ce billet ne propose pas d’analyse de photographie, mais bien celle de leur mise en récit médiatique.

  13. Au vu des commentaires ci-dessus, je ne suis pas le seul a ne pas avoir compris.
    Il sont deux a avoir la quasi-même photo, suivez le lien de Corentin Fohlen, involontaire… pas sur du tout, mais il n’y a pas une heure de réflexion derrière.

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